Le Surréalisme


 
  • 1924 – 1960
  • Hans Bellmer, De Chiroco, Salvador Dali, Max Ernst, Alberto Giacometti, René Magritte, André Masson, Joan Miro, Man Ray, Yves Tanguy

En 1924, l’écrivain André Breton publie un manifeste du surréalisme et les anciens dadaïstes se réunissent autour de lui avec une même idée : l’art doit exploiter d’abord l’inconscient. C’est un prolongement du dadaïsme. Leur projet : dénoncer une société corrompue, avachie.

Ces artistes n’ont qu’une seule fascination : l’inconscient, la psychanalyse. Ils conçoivent l’âme et l’esprit humain comme une sorte d’iceberg avec une partie émergée et visible qui correspond au conscient, et une partie immergée et invisible qui correspond à notre inconscient. Cette partie est beaucoup plus importante puisqu’elle nous définit.

Rappelons qu’en 1895 les théories de Freud furent violemment rejetées (sexualité enfantine, devenir des hommes qui dépend de la sexualité, détermination des actes par l’inconscient – fantasmes, pulsions, rêves, etc.). Les surréalistes approuvent Freud et ne cherchent plus à créer avec le contrôle de la raison mais sous l’inspiration de l’inconscient.

Les artistes donnent à voir du cocasse, voire du sordide et fréquents sont les symbolismes sexuels. Souvent, titres et œuvres échappent à la compréhension des spectateurs qui sont alors déroutés tout cela dans un but de susciter des sensations d’étrangeté chez ces derniers.

Le nom de surréalisme vient d’un texte d’Apollinaire Les mamelles de Tirésias que Breton reprend en rédigeant en 1924 le 1er Manifeste du surréalisme dans lequel il préconise des techniques de création par le hasard.

Le mouvement va connaître un grand succès et durera jusqu’à la fin de la 2nde GM. Ce succès s’explique notamment par le fait que Breton surnommé Le ¨Pape surréaliste¨, contrôle le mouvement. Il en exclut d’ailleurs Dali en 1934.



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