Les débuts de l’Abstraction en France


La tendance apparaît au début du XXème , autour de la 1ère GM et ce simultanément dans plusieurs pays. Apogée : 1910-1921.

L’objectif de ce mouvement est de rendre des images perceptibles par le seul pouvoir expressif des formes, lignes et couleurs, sans aucune référence au réel, à la réalité extérieure observée. Cette dernière étant trop atroce, on peut donc dire que l’abstraction est née d’une sorte de nécessité intérieure, de refus de l’image de la réalité.

Paul Klee : « Plus horrible devient le monde, plus abstrait devient l’art ».

Attention : Picasso a pratiqué un art défiguratif et non pas abstractionniste.

Presque tous les peintres de ce mouvement justifient leur démarche en s’appuyant sur la musique que l’on trouve très expressive sans pour autant prétendre pouvoir dire ce qu’elle signifie.

Kandinsky découvre l’abstraction lorsqu’il se rend à une exposition de Monet et qu’il se retrouve devant une œuvre représentant une meule de foin. Il constate que plus il s’approche de l’œuvre, moins il en distingue la signification. Il a tout simplement trouvé formes et couleurs belles et en conclut qu’un tableau peut être réduit à des lignes et des formes sans qu’il n’y ait de sujet.

A la même époque en France, en 1913, Delauney produit ses formes circulaires tandis qu’en Hollande, Mondrian s’y met et aux alentours de 1920-1930-1935, presque tous les grands peintres auront une période abstraction et Paris devient capitale de l’abstraction.

Les critiques s’y opposent d’abord violemment puis assez rapidement, se dégagent 2 courants :


Le mouvement domine chez les initiés (historiens, critiques, …) et plus personne n’ose contester sa validation. L’abstractionnisme devient presque un académisme.

Le Pop Art et le Nouveau Réalisme verront le jour en contestation de l’abstraction.




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