L’Arte Povera


 
  • 1967 - 1977
  • Giovanni Anselmo, Alighiero et Boetti, Borsestoffa, Diane Cooper, Lucky DeBellevue, Luciano Fabro, Anita Gibson, Pierro Gilardi, Cecilia Guastaroba, Jim Hodges, Lisa Hoke, GH Hovagimyan, Jannis Kounellis, Pino Pascali, Gianni Piacentino, Michelangelo Pistoletto

Le mouvement naît à Gênes en 1967 où le critique Germano Celant organise une exposition d’art pauvre. Il publie à cette occasion un manifeste de cette tendance dans toutes les revues d’art. L’art pauvre influence pendant une dizaine d’année.

On compte dans ce mouvement, de nombreuses sculptures. Les œuvres en effet, sont plus des œuvres de plasticiens et ces derniers veulent se servir des matériaux à leur disposition dans notre environnement naturel. Ils élèvent de ce fait les objets à la dignité artistique et souhaitent rétablir un contact direct et plus sensible entre le spectateur et les matériaux naturels.

On parle beaucoup de retour aux arts premiers en privilégiant des techniques artisanales rustres : feu, coups de haches, matériaux bruts – chiffon, terre, etc. Ils se servent souvent de sacs de jute, de verre, de sable, de pierres, de terre, d’eau, etc.

Les tableaux sont en reliefs et soit accrochés, soit encadrés sur plaque de tôle, pierre, etc. Mais souvent on retrouve également des sculptures. Ce qui compte c’est l’impression tactile, le fait que l’on ne voit plus seulement.

Les artistes mettent l’accent sur le fait brut et la présence physique d’un objet. Ils revendiquent la société de consommation de masse dans laquelle nous vivons.




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